LES ÉVÉNEMENTS

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L’événementiel facilite et vient soutenir la transition #IMPACT BUSINESS

Revenons quelques années en arrière… et repartons des événements de lancements automobiles des années 80 avec des décors de cinémas, le tout pour 2 heures de convention. Ou encore des salons avec 30, 40, 50 000 m2 de moquette, plusieurs dizaines de tonnes de bois, de petits matériels, d’adhésifs, de déchets en tout genre… Au regard de ces exemples, la marge de progression est colossale !

Alors quel plaisir de voir que l’amorce de changement a bel et bien lieu en ce moment-même ! Nous allons pouvoir nous concentrer, enfin, sur le moyen de parvenir à des solutions raisonnées et responsables. C’est l’opportunité de donner à notre métier un rôle central dans les réponses aux enjeux climatiques et sociaux.

 

Mesure, vous avez dit mesure ?

 

La mesure constitue la première pierre vers la mise en place de solutions. Elle permet de démarrer une démarche positive et constructive. En effet, tant que les proportions seront ignorées, les grands enjeux ne seront pas identifiés et les moyens mis en place manqueront d’efficacité.

Par exemple :  la proportion de gaspillage alimentaire et les tonnes de CO2 émises.

 

Notre premier exemple est concret et est une problématique connue de nos clients : prenons l’impact d’un voyage qui récompense le travail des forces de ventes d’un industriel. A l’année, cet industriel émet plusieurs millions de tonnes de GES avec son outil industriel et il est engagé dans une démarche de décarbonation bien réelle et sincère. Or, quand son bilan carbone a eu lieu (il y a 4 ans), le périmètre de son plan d’actions n’a pas pris en compte la communication – dont l’événementiel fait partie – car considérée comme négligeable au regard des enjeux globaux de l’activité de l’entreprise.

Comme chaque année, ce client souhaite remercier les équipes, à la hauteur des efforts réalisés. La question qui devient légitime et qui se pose de plus en plus est : est-ce « RSE » de persévérer à envoyer des équipes commerciales à l’autre bout du monde dans un contexte bas carboné ?

 

Nous voyons bien que la réponse n’est ni noire ni blanche et que sans mettre ces sujets dans leur contexte, il est facile de glisser vers le jugement.

 

Notre second exemple est celui du gaspillage alimentaire : prenons l’exemple de l’ensemble des ouvrages en lien avec cette thématique vertueuse (recherchez  « livre gaspillage alimentaire » sur Google vous verrez !). Beaucoup d’explications, de descriptions, de vision globale malheureusement inutilisables pour mettre en application des actions concrètes ayant un réel impact.

 

A ce jour il n’existe pas, pour l’événementiel, d’éléments ou de données concrètes, qui permette un début d’action maîtrisée.

 

Ces 2 exemples illustrent :

  • – le besoin de mettre en perspective
  • – l’importance du non jugement
  • – la nécessité de s’appuyer sur des données fiables (mesures !! ) pour comprendre où sont les grands enjeux. 

 

 

Mesurer oui, mais comment et pour quoi faire ?

 

Outre la question du comment mesurer, la méthode est à construire. En effet, à part le carbone, les mesures d’impacts des événements n’ont pas de véritables référentiels.

Organiser un événement est déjà complexe en soi. Si on y ajoute les mesures d’impacts, cela devient encore plus complexe. C’est un peu à l‘image de nos mille feuilles réglementaires et leurs lots de diminutifs (ERP, EBE, EPI, RGPD, SPSS, droits d’auteurs, droits à l’image, etc…). En admettant que nous parvenions à définir collectivement les types d’impacts et que les indicateurs fassent consensus : ces données doivent ensuite être centralisées.

 

Une mesure qui se réalise donc sur une base commune et partagée, et qui est utile à la mise en place d’un plan d’actions à l’échelle de la filière événementielle.

 

De nos nouveaux savoir-faire qui crées de la valeur

 

Sur le volet carbone, les annonceurs vont devoir communiquer, travailler avec leurs salariés, collaborer et embarquer leurs fournisseurs dans ces enjeux où l’on est tous interdépendants les uns des autres.Cette interdépendance est d’ailleurs l’une des raisons de la croissance de l’animation en facilitation où l’intelligence collective devient un moyen d’accompagner le changement. C’est pourquoi les agences événementielles qui ont travaillé le sujet et formé leurs équipes, apportent un outil pour accompagner les collectifs, qu’ils soient internes ou consensuels, dans les recherches de solutions.

 

De nouvelles compétences naissent et accompagnent cette transition : comme les régisseurs spécialisés en gestion de déchets, les directeurs de production capable de calculer le carbone émis ou encore toutes les missions de mesure.

 

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La filière événementielle s’organise, valorise les talents qui font notre métier, participe à la création de valeurs pour répondre à notre responsabilité collective dans la réponse à ces enjeux. Un bon présage pour les 10 prochaines années et la conception futurs d’événements responsables.

 

Photos de Andres Ayrton et Charles Deluvio