LES ÉVÉNEMENTS

Stratégies RSE des annonceurs : des signes encourageants

Les exigences des donneurs d’ordre événementiels en matière de RSE sont actuellement faibles. Mais ils semblent se réveiller et c’est tant mieux.

Les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, ont des exigences bien réelles en RSE, et les intègrent de plus en plus dans leurs évaluations. Elles se sont d’abord et logiquement concentrées sur leur core business et donc leurs fournisseurs de rang 1. Elles essaient encore actuellement de faire évoluer leur modèle vers plus de responsabilités. Sans que cela n’ait encore d’incidences sur leurs partenaires événementiels, situés à des rangs inférieurs. Donc, les critères RSE ne sont pas encore déterminants dans le choix de leurs agences, lieux ou prestataires.

 

 

 

 

Il y a des signes de changement

 

Il y a malgré tout quelques signes qui semblent indiquer que le mouvement s’amorce et c’est une bonne nouvelle. Certains grands groupes utilisent les acteurs de la notation comme Ecovadis, Planet RSE ou Biom pour objectiver les référencements agences. Mais une question demeure : comment convertir les annonceurs qui demandent plus à leurs sous-traitants qu’ils n’appliquent à eux-mêmes ?

 

La prise de conscience de l’univers financier, déclenchée entre autres par l’introduction de critères RSE par la Banque de France dans la notation officielle des entreprises, enclenche aussi un processus de changement notable.

Prise de conscience collective

Même si le maquillage souvent poudre aux yeux dont témoignent les rapports RSE perdure, un début de prise de conscience pragmatique et collective au plus haut niveau de décision est initié. On le voit dans les comités d’organisation des événements à l’image du prochain G7 à Biarritz dont le cahier des charges est au plus haut niveau de RSE demandé au même titre que les JO.

Si ces événements emblématiques sont précurseurs, les autres vont suivre. Bonne nouvelle.

Gilles, Gens d’Evénement – Août 2019